Consulter un professionnel de la santé mentale est crucial pour tenter d’améliorer votre état, mais cela pourrait ne pas suffire si vous ne vous engagez pas dans l’alliance thérapeutique.
Entamer une thérapie demande généralement un grand investissement, que ce soit en termes de temps, d’argent ou d’énergie. Encore aujourd’hui, il existe de nombreux préjugés sur la consultation d’un professionnel de la santé mentale. La culture populaire et les récits de certains de nos proches peuvent parfois nous donner une vision limitée du travail thérapeutique. Selon le type de professionnel consulté, le type de thérapie envisagé ou les problèmes qui ont motivé la démarche, l’expérience peut varier pour chacun. Parmi les premières craintes qui empêchent de consulter figure celle selon laquelle personne ne pourra nous aider et que la thérapie sera vaine. Il est cependant essentiel de comprendre que le thérapeute n’est pas le seul élément clé dans le succès du travail. La collaboration entre le professionnel et le patient est déterminante, c’est ce qu’on appelle l’alliance thérapeutique.
Le psychiatre Christophe André souhaite aujourd’hui mettre en avant un élément essentiel de la thérapie : la consolation. Consoler, accepter d’être consolé : nous l’avons rencontré pour évoquer ce qui est, pour lui, l’une des clés de la guérison. 🤗https://t.co/Ll7tchegLX
— Psychologies (@Psychologies_) January 14, 2022
La collaboration dans le travail thérapeutique
« J’aime comparer le psy à une sage-femme, racontait Francis Bismuth, il est l’accoucheur de nous-même, nous aide à faire quelque chose pour nous. À condition d’en avoir le désir. » Le désir et la volonté de sortir de cette insatisfaction pour chercher les raisons et les solutions potentielles sont essentiels pour progresser dans le travail thérapeutique. Peu importe les compétences du psychologue, psychothérapeute ou psychiatre, il ne pourra avancer sans l’aide de son patient. « L’alliance thérapeutique peut se définir comme la collaboration mutuelle, le partenariat, entre le patient et le thérapeute dans le but d’atteindre les objectifs fixés », écrivent Antoine Bioy et Maximilien Bachelart pour Perspectives Psy. Cette approche souligne que « les méthodes thérapeutiques utilisées ne sont pas efficaces en raison de leurs outils propres, mais grâce à un subtil équilibre entre un praticien et son patient ».
- Une relation positive : basée sur l’écoute, l’empathie et sans jugement.
- Un accord mutuel sur les objectifs : comprendre pourquoi vous suivez une thérapie.
- Des attentes réalistes : des attentes trop élevées en termes de résultats et de délais peuvent entraîner de la frustration et du découragement.
- Un partage des responsabilités : « Le thérapeute doit offrir des conseils et un soutien tout en permettant au client de jouer un rôle actif dans son propre processus de guérison », explique Arlin Cuncic.
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